A - 2.600.000 à 2.400.000 AEC
Complexe glaciaire PRETIGLIEN
= Glaciation BIBER dans les Alpes ?
= Glaciation MATUYAMA Ancienne
MIS 102, MIS 101, MIS 100, MIS 99, MIS 98, MIS 97, MIS 96
Climat
L’établissement d’une calotte glaciaire permanente sur le Groenland signa le début du QUATERNAIRE, dernière période du Cénozoïque dans laquelle nous vivons toujours. Cette époque quaternaire se sous-divise elle-même en deux périodes, le PLÉISTOCENE et l’Holocène, qui est celle dans laquelle nous vivons. Enfin, au niveau sous-jacent, le Pléistocène débuta par un refroidissement glaciaire appelé ‘’Complexe Glaciaire PRÉTIGLIEN’’ qui fait l’objet de la carte A.
Les données dont nous disposons au sujet du Prétiglien permettent d’établir que cette glaciation d’intensité significative survint entre le MIS6 102 et le MIS 96, c’est-à-dire environ entre 2.600.000 et 2.400.000 AEC. Mais plutôt qu’un épisode glaciaire simple, on définit le Prétiglien comme un ‘’complexe glaciaire’’ afin de signifier qu’il s’est agi d’une période globalement froide mais finement constituée d’une succession d’oscillations climatiques froides et tempérées (MIS) ! A l’échelle de cet ensemble d’oscillations qui le définit, le Prétiglien se caractérisa par une baisse brutale des températures qui entraîna l’installation d’une calotte polaire eurasienne pour la première fois depuis près de 300 millions d’années. La glaciation Prétiglienne facilita la migration des faunes africaines en Asie, car des ponts continentaux apparurent alors, en conséquence de la baisse du niveau des mers7. Il faut également savoir que – bien que depuis 900.000 ans, les périodes glaciaires sont également des périodes sèches au cours desquelles les déserts gagnent du terrain –, les glaciations moins considérables des débuts du Pléistocène semblent avoir été compatibles avec le maintien d’un climat humide ! De fait, un ‘’humide’’ est repéré en Afrique entre 2.600.000 et 2.500.000 AEC environ, ce qui explique la présence de lacs dans le Sahara de la carte A. Notre carte A regroupe de manière artificielle les épisodes froids (généralement secs) et les épisodes plus tempérés (généralement humides) du Prétiglien. C’est seulement à la fin du Prétiglien qu’un ‘’aride’’ saharien s’installera de nouveau ; et cela pour très longtemps, au point que le Nil disparaîtra et sera remplacé par une succession de petits oueds indépendants. Pendant 1.700.000 ans, la grande vallée cessera alors de jouer – en continue – son rôle traditionnel de boulevard migratoire entre le Sud et le Nord de l’Afrique ! On ne peut toutefois pas exclure de courts retours d’une humidité significative, en particulier lors des articulations entre les MIS froids et les MIS tempérés.
En coïncidence – ou en simple synchronie – avec la survenue d’un épisode glaciaire, le Pléistocène débuta également par une inversion du champ magnétique terrestre qui fit sortir la planète d’une période de polarité globalement ‘’normale’’8 appelée GAUSS (laquelle durait depuis 3.600.000 AEC) pour la faire entrer dans une période de polarité ‘’inverse’’ qu’on appelle MATUYAMA et qui allait durer environ de 2.600.000 à 780.000 AEC, tout en étant entrecoupée de brefs retours à une polarité ‘’normale’’. De telles inversions magnétiques ponctuent l’histoire de la terre depuis des centaines de millions d’années au moins. Or, ces phénomènes présentent un intérêt qui dépasse les seules sciences de la terre, car ils ont probablement une incidence sur la biosphère. En effet, au cours des périodes de transition, le pôle magnétique oscille chaotiquement pendant plusieurs milliers d’années à la surface de la Terre, rendant temporairement moins efficace le bouclier magnétique qui protège notre planète des radiations solaires. Il en résulte une augmentation du rayonnement qui accroit potentiellement le taux de mutation ; et donc qui pourrait constituer un élément facilitateur de l’évolution.
C’est probablement pour ces deux raisons (glaciation et inversion magnétique) que le début du Pléistocène s’accompagna d’une radiation spécifique. Ce qui est d’ailleurs toujours constaté au début de chaque nouvelle période géologique.
Comme dans l’atlas n°1, un encadré permettra facilement de repérer les ancêtres de l’Humanité dans les commentaires des cartes [cf. le rappel phylogénétique à la fin de l’introduction]. Cette précision cessera toutefois d’être utile après la carte J.
Hominidés Ponginés (non Homininés)
Vestiges de l’aire de peuplement eurasien des grands singes du Miocène [cf. atlas n°1], les Hominidés Ponginés Orangs-outans (Pongo) et Gigantopithèques (Gigantopithecus) peuplaient les forêts du Sud-Est asiatique. Les premiers étaient sur-adaptés à la forêt pluviale, tandis que les seconds vivaient dans des forêts tropicales fermées mais plus sèches.
Homininés Gorillini et Homininés Hominini Panines
En leur qualité de proches parents des Humains, les Gorillini Gorilles (Gorilla) et les Hominini sylvestres Chimpanzés (Pan) figurent sur toutes les cartes de l’atlas n°2. Au début du Prétiglien, il est probable que le genre Pan n’était pas encore fragmenté en Chimpanzés communs et en Bonobos. Nous acterons cette séparation à la période suivante, comme une conséquence de la fragmentation des écosystèmes pendant la période glaciaire prétiglienne [cf. carte B].
HOMININÉS HOMININI HOMININES Afrique
Dans l’atlas n° 1, faute d’une phylogénie consensuelle des ancêtres récents des Humains, nous avons classé les HOMININI HOMININES (i.e. savanicoles, i.e. non Chimpanzés / Bonobo) en trois stades chronologiques successifs qui constituèrent peut-être autant d’espèces au sens fort du terme : *SAHELANTHROPINÈS (v. 7 à 4,5 MA), AUSTRALOPITHECINÈS (v. 4,5 à 2 MA), et HABILINÈS (v. 3 / 2,6 à 1,5 MA ; voire à 0,25 MA si Homo naledi / *Habilis naledi était un Habilis tardif). Ce classement en stades pouvant aussi être adopté comme une convention pratique qui permet de structurer des étapes morphologiques dans l’évolution des ancêtres immédiats de l’Homme. Chaque stade étant nécessairement issu de l’une ou l’autre des espèces – connue ou encore à découvrir – du stade précédent ; mais sans qu’il soit besoin de prendre fermement position en faveur d’une filiation plus précise que cela. [cf. atlas n° 1]. Reste aussi la possibilité que chaque stade corresponde à une unique espèce9.
Australopithécinès anciens (non Habilinès et non Paranthropes)
Au Prétiglien, si les espèces du stade Sahelanthropinès avaient depuis longtemps disparu [cf. atlas n°1], des espèces Australopithécinès existaient toujours dans les savanes africaines. Toutefois, celles d’entre elles qui n’étaient ni Habilinès ni Paranthrope [cf. ci-dessous] étaient peut-être déjà réduites au seul Australopithecus africanus qui vivait toujours en Afrique du Sud et qui pourrait avoir disparu entre 2,5 et 2 MA10 ; peut-être lorsque les premiers Habilinès se répandirent au Sud du continent ?
D’autres formes existaient-elles en Afrique de l’Ouest ? Sur la carte A, les points jaunes représentent les sites où l’on a trouvé des vestiges d’Australopithèques ; tandis que la couleur jaune dessine l’ensemble des régions où les Australopithèques pourraient avoir vécus. On remarquera que la carte A crédite les Australopithécinès d’une extension en Afrique de l’Ouest ; et cela bien qu’aucun fossile connu (2019) ne provienne de cette région ! Nous assumons cependant ce choix parce que les savanes et les savanes arborées qui constituaient le biotope de ces Hominini savanicoles, ceinturaient tout le continent africain sans opposer d’obstacle visible à leur progression dans un sens ou dans l’autre. Il ne serait donc pas écologiquement aberrant de découvrir des fossiles d’Australopithèques à l’Ouest de l’Afrique, comme il n’y a rien eu d’aberrant à découvrir au Tchad leurs prédécesseurs Sahelanthropus tchadensis (v. 7 MA) et Australopithecus bahrelghazali (v. 3.5 MA) ! En effet, que les conditions locales soient favorables ou non à la fossilisation des ossements, l’aire d’habitat d’une espèce est tout naturellement conditionnée par le biotope auquel elle est adaptée ; qui est aussi celui auquel sont adaptés ses prédateurs !
Australopithécinès récents (Habilinès et Paranthropes)
Les Habilinès et les Paranthropes (groupe frère des Habilinès) étaient les uns et les autres issus d’Australopithécinès établis en Afrique de l’Est (Ethiopie, Kenya, Tanzanie). Ces deux nouveaux groupes se séparèrent probablement sur la base de spécialisations distinctes : une tendance plus marquée à la prédation et au charognage chez les Habilinès, et une tendance plus marquée à la consommation de végétaux coriaces chez les Paranthropes (noix, racines, tubercules). Etant devenus dépendants de ressources en grande partie différentes, les lignées humaines et paranthropes eurent la faculté de cohabiter pendant un peu plus d’un million d’années sans trop se gêner mutuellement. C’est ce qui explique que nous utilisons la même couleur pour délimiter leur aire d’expansion sur les cartes.
Tant les Paranthropes que les Habilinès étaient constitués d’une mosaïques de caractères Australopithécinès et Humains. Ainsi, leur bipédie était moins efficace que la nôtre, et des détails de leur anatomie indiquent qu’ils continuaient à grimper facilement dans les arbres où ils passaient peut-être toujours leurs nuits. Nous avons déjà dit que pour certains auteurs, ces caractéristiques les rapprocheraient davantage des Australopithécinès que des Humains actuels dont ils usurperaient peut-être le nom [cf. atlas n°1]. Ce qui ne retire rien à leur intelligence de créateurs d’outils ; non plus qu’à celle de leurs devanciers !
Paranthropes
A part Australopithecus africanus et d’éventuelles formes inconnues d’Australopithécinès anciens d’Afrique de l’Ouest, tous les autres Australopithécinès non Habilinès de l’époque prétiglienne semblent avoir été des Paranthropes. Deux formes sont identifiées, généralement qualifiées d’espèces mais qui pourraient aussi avoir été des races :
- Australopithecus gahri qui, pour certains chercheurs, répondrait mieux au nom de *Paranthropus gahri (disparu v. 2,4 MA) bien que plusieurs cladogrammes le placent en amont de l’origine des Paranthropes ;
- Paranthropus aethiopicus dont les fossiles couvrent assez exactement l’époque Prétiglienne dans son ensemble (2,7 à 2,3 MA). Toutes les autres espèces ou chrono-races11 de Paranthropes étaient encore à venir.
HOMININES – HABILINÈS v. 2,6 MA Afrique
On situe, v. 3 à 2,6 MA12, l’apparition du genre *Habilis (Homo habilis, Homo rudolfensis). Malgré notre classement simplifié des Hominini savanicoles en quatre stades successifs dont les variations internes nous sont peu accessibles, il se pourrait que des Australopithécinès particuliers comme Australopithecus anamensis (v. 4,3 à 3,9 MA) et ‘’Australopithecus’’ platyops (v. 3,6 à 3,4 MA) aient constitué des ancêtres convaincants des Habilinès ?
Ces derniers étaient-ils des Humains ? Oui, selon les chercheurs du XX° siècle qui leur ont attribué le nom générique d’Homo ; ce nom qui est aussi le nôtre ! Non, si l’on définit précisément l’Humain par un squelette postcrânien identique au nôtre. Pour éviter une attribution trop généreuse et trop précoce du genre Homo, il serait peut-être préférable de réassigner le genre *Habilis aux espèces (ou aux races) du stade HABILINÈS qui deviendraient ainsi *Habilis habilis et *Habilis rudolfensis ? Plus tard, aux alentours de 2.2000.000 à 2.000.000 AEC13, l’une de ces espèces ou races HABILINÈS – connue ou inconnue – se sera déjà suffisamment avancée dans notre direction, pour justifier l’identification d’un nouveau stade appelé HOMINÈS ; lequel définira de nouveaux êtres qu’il faudra désormais appeler Homo sans plus aucune hésitation [cf. cartes C et suivantes]14.
Les Habilinès et leurs frères Paranthropes vivaient dans les mêmes régions de savanes arborées et semblent cependant être parvenus à cohabiter. Cela s’explique probablement en raison d’une alimentation différente : davantage omnivore et charognarde pour les uns et davantage constituée de tubercules et autres végétaux coriaces pour les autres. Dans une certaine mesure, ces différents modes de vie rejouèrent – dans la savane – une cohabitation ‘’omnivores graciles’’ versus ‘’végétariens robustes’’ du même type que celle que les Chimpanzés et les Gorilles entretenaient depuis longtemps dans la forêt pluviale [cf. atlas n°1].
Une autre question reste en suspens à propos des Habilinès ? Certains d’entre eux sont-ils passés en Eurasie dès le Prétiglien, devenant les acteurs du tout premier Out of Africa depuis nos ancêtres du Miocène [cf. atlas n°1] ? En effet, des traces de découpes parallèles sur un os du site de Masol (Inde) ont été interprétées comme une preuve d’activité humaine ou pré-humaine dans la région vers 2,6 MA15. En outre, une datation récente placerait le site de Longgupo (Chine) v. 2,5 MA, ce qui conduit certains chercheurs à penser que des Habilinès pourraient avoir peuplé le site ? Tandis que d’autres chercheurs considèrent que les fragments de fossiles exhumés en ce lieu seraient ceux d’un Orang-Outan ! Le débat n’est donc pas tranché. Cet Out putatif n’est pas représenté sur la carte A car rien ne vient attester que le détroit de Bab-el-Mandeb (entre l’Afrique et l’Arabie) ait pu servir de pont continental avant l’intense épisode glaciaire du Tiglien C4, survenu entre 2 et 1,9 MA [cf. carte E].
Il est probable que toutes les espèces d’Hominini savanicoles savaient casser des galets pour en obtenir des tranchants. Ce qui atteste de cognitions améliorées comparativement aux chimpanzés qui en sont incapables. On classe leur industrie dans Paléolithique inférieur, qui est plus correctement appelé Âge de Pierre Ancien en Afrique (Early Stone Age, ESA). Jusqu’au MIS 60 environ, ces termes d’ESA et de Paléolithique inférieur resteront totalement superposable à l’Oldowayen (ESA OLD / OLD)16 qui constitue aussi le ‘’mode 1’’ de la classification des industries préhistoriques par Clarck17. Mais à partir du MIS 60 [cf. carte G], l’Acheuléen (ACH) / ‘’mode 2’’ ajoutera des bifaces aux galets cassés, tout en restant toujours classé dans les industries ESA / Paléolithique inférieure. C’est seulement au MIS 16 [cf. carte Q] que le Paléolithique moyen – appelé Âge de Pierre Moyen en Afrique (Middle Stone Age, MSA) – fera son apparition en Afrique avec les débuts de la méthode Levallois / ‘’mode 3’’ ; avant de partir à la conquête d’une grande partie de l’Eurasie. Toutefois, en Asie du Sud-Est, une technologie héritée du Paléolithique inférieur perdurera très tardivement, jusqu’au seuil de l’Holocène, tandis que le Paléolithique supérieur / ‘’mode 4’’ et le Mésolithique / ‘’mode 5’’ auront été adoptés partout ailleurs [cf. atlas n°3].
Notes :
(6) Marine Isotopic Stages. Cf. introduction.Retour
(7) Parce que les calottes glaciaires sont constituées par une fraction significative de l’eau mondiale retirée aux océans.Retour
(8) On appelle ‘’normales’’ les périodes où le pôle magnétique se situe près du pôle Nord géographique, et ‘’inverses’’ les périodes où le pôle magnétique est proche du pôle Sud. Entre les deux situations, on parle d’inversion magnétique. Dans ce domaine, la ‘’normalité’’ se réfère arbitrairement à la situation que nous connaissons depuis le début de l’histoire, avec un pôle magnétique au Nord.Retour
(9) Dans ce cas-là, tous les noms binominaux qui s’accumulent (ex : Australopithecus «ceci » ou Australopithecus « cela ») ne serait que l’expression de variations raciales dont la pauvreté des vestiges et leur écartement dans le temps nous empêche d’apprécier la gamme des variations.Retour
(10) Les datations sud-africaines sont généralement peu précises.Retour
(11) Le terme chrono-race désigne des variations anthropologiques suffisamment marquées pour pouvoir décrire des groupes qui nous apparaissent différents d’une époque à l’autre ; mais sans que cela signifie nécessairement qu’il s’agissait d’espèces différentes (au sens d’une rupture de l’interfécondité). Le postulat adopté dans cette série d’atlas est que le foisonnement de noms binominaux est probablement biologiquement abusif pour le passé de la même façon qu’il est abusif pour le présent. Pour prendre un exemple, Canis lupus, Canis familiaris et Canis latrans sont des dénominations abusives d’une seule espèce Canis *canis puisqu’il n’existe aucun obstacle à l’interfécondité entre ces groupes. Des aberrations du même type pourraient certainement être détectées chez les Hominini anciens si nous pouvions étudier leur ADN.Retour
(12) Bien que cela impose de renoncer à une jolie synchronie avec le début du Pléistocène, il se pourrait que l’apparition des Habilinès date de la fin du Pliocène : vers 2,8 à 2,7 MA, voire peut-être même vers 3 MA pour certains chercheurs. Pour abonder en ce sens, on observe que l’aire occupée par les Humains et les Paranthropes était vaste dès le Prétiglien, ainsi que nous l’enseignent les fossiles connus. Dans la mesure où une espèce donnée apparait nécessairement dans une région étroitement circonscrite, l’expansion humaine et paranthropique atteinte à l’époque de la carte A, plaide soit en faveur d’une origine de ces espèce antérieure à 2,6 MA, soit en faveur de leur expansion très rapide (à l’échelle d’une période qui a tout de même duré 200.000 ans). Tout cela, bien sûr, à condition que nos datations soient suffisamment fiables ; ce qui n’est pas toujours certain à ces hautes époques ! Retour
(13) Plus nous allons nous rapprocher de notre époque, moins les datations en Millions d’Années (MA) deviendront utilisables. Le temps sera donc désormais décompté en années AEC (Avant l’Ere Commune) comme cela tend à devenir l’usage dans les publications récentes.Retour
(14) A l’échelle de la succession des générations, il n’y a jamais de rupture car aucun être attribuable à un genre (ou stade) donné ne peut raisonnablement être le parent d’un être appartenant à un autre genre (ou stade). C’est l’indigence des fossiles disponibles, leur dispersion chronologique, leur dispersion géographique et leur variation morphologique qui nous incite à structurer l’évolution comme si elle était véritablement scandée. Les périodes de crises de la biosphère sont cependant des périodes fécondes en changements rapides et c’est pourquoi les noms de genre sont souvent différents de part et d’autre de ces crises. Tout ceci est affaire de convention et aucune limite ne peut jamais satisfaire personne au long d’un processus continu de changements.Retour
(15) D’autres vestiges seraient les bienvenus ; particulièrement des fossiles.Retour
(16) Les sigles ESA OLD ou OLD figurent sur les cartes pour rappeler la technologie utilisée dans les régions considérées. Plus tard, les technologies plus récentes figureront elles aussi sous la forme des trois premières lettres de leur nom (exemple Acheuléen, ACH ; etc.).Retour
(17) Clark, 1977. Dans les atlas n° 2 et n° 3, la classification de Clarck sera préférée à celle de Shea (2007).Retour