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Y - 190.000 à 130.000 AEC

Complexe Glaciaire SAALIEN / RISS – RISS-3

MIS 6

 

 

Climat

Bien que proche de nous, l’avant dernière glaciation fait encore l’objet de débats quant à sa durée et à l’intensité des oscillations climatiques qui la composèrent. Il semble toutefois que deux avancées glaciaires se soient succédées au cours du MIS 6 : tout d’abord celle du stade de Drenthe, glaciaire et aride (v. 175.000 à 160.000 AEC) ; puis celle du stade de Warthe, hyper-glaciaire et hyper-aride (v. 150.000 à 140.000 AEC). Précédées par un primiglaciaire (v. 190.000 à 175.000 AEC), ces périodes stadiales furent séparées l’une de l’autre par un interpléniglaciaire (v. 160.000 à 150.000 AEC), puis furent suivies par un tardiglaciaire (v. 140.000 à 130.000 AEC).

Structuré ainsi, nous observons que le déroulement complet du MIS 6 fut très superposable à celui de la dernière glaciation, si ce n’est que celle-ci s’étalera conventionnellement sur 4 stades isotopiques de l’oxygène (MIS 5d-5a, MIS 4, MIS 3 et MIS 2) au lieu d’un seul stade (MIS 6) comprenant quatre phases [cf. atlas n°3 qui est intégralement consacré à ces quatre MIS].

La carte Y représente la phase la plus froide du stade de Warthe, lorsque l’inlandsis atteignit des latitudes plus méridionales que lors du MIS 2 (dernier maximum glaciaire).

 

Afrique

C’est probablement au cours du MIS 6 que les Humains Modernes finirent d’occuper toute l’Afrique sub-saharienne. La carte Y superpose leurs trois premières vagues d’expansion à partir de l’Afrique de l’Est : 1) l’expansion du Sangoen (SAN) qui pourrait avoir  été portée par des individus d’haplogroupe A00 qui quittèrent l’Afrique de l’Est à la fin de l’interglaciaire MIS 7 et/ou au cours du primiglaciaire du MIS 6, c’est-à-dire entre v. 200.000 et 175.000 AEC. 2) l’expansion d’une industrie de transition que nous appelons Sangoen-Lupembien (SAN-LUP) et dont nous proposons qu’elle fut portée par des individus d’haplogroupe A0 qui quittèrent l’Afrique de l’Est pendant l’interpléniglaciaire du MIS 6, c’est-à-dire entre v. 160.000 et 150.000 AEC. 3) l’expansion du Lupembien (LUP) qui pourrait avoir été portée par des individus d’haplogroupe A1 qui quittèrent l’Afrique de l’Est pendant le tardiglaciaire du MIS 6, c’est-à-dire entre v. 140.000 et 132.000 AEC.

 

En Afrique de l’Est, un MSA Lupembien (MSA LUP) pleinement constitué se développa au MIS 6, peut-être chez des populations porteuses de l’haplogroupe A1 qui se diversifia alors en une cascade de dérivés : d’abord A1a et A1b (peut-être v. 170.000 AEC, au cours du premier maximum glaciaire de Drenthe ?)  ; puis A1b1 et A1b2 (peut-être v. 150.000 AEC, au cours du second maximum glaciaire de Warthe ?).  Bien que toujours classé dans le MSA120, le Lupembien était une industrie bien plus moderne que le Sangoen en cela qu’il contenait une plus grande proportion de marqueurs typologiques qui seront – beaucoup plus tard – considérés comme caractéristiques du Paléolithique supérieur d’Eurasie. Cette modernité avancée était peut-être rendue possible parce que l’essentiel des variants génétiques ‘’pauci-cognitifs’’ avaient déjà été éliminé au sein de la population d’Afrique de l’Est ? Quoi qu’il en soit, davantage que le Sangoen, le Lupembien pourrait être considéré comme la première véritable culture des Humains Modernes, au sens d’une capacité d’innovation jusque-là inconnue. Son kit industriel comprenait des pointes lancéolées qui pourraient avoir été les extrémités d’outils emmanchés. S’agissait-il déjà de lances ? Ou bien encore d’épieux qui étaient toujours utilisées d’estoc ? Quoi qu’il en soit, les outils emmanchés pourraient avoir été abondants dans l’industrie lupembienne. On peut même dire, qu’au contraire du Sangoen, le Lupembien reflète la première fabrication massive d’outils composites utilisés pour la chasse, pour la pêche et pour la cueillette. Au total, le Lupembien était clairement une culture moderne qui serait attribuée au ‘’mode 4’’ de Clark si elle n’était pas aussi ancienne et si on l’avait retrouvée en Eurasie ! Nous l’identifions cependant comme un ‘’mode (3)-4’’ (i.e. prédominance des outils modernes sur les outils levalloisiens) ; tandis que le Sangoen, moins évolué, réalisait un ‘’mode 3-(4)’’ (i.e. prédominance des outils levalloisiens sur les outils modernes).

A l’instar de l’Afrique de l’Est qui en constitue géographiquement la station de départ, la vallée du Nil du MIS 6 offrait également quelques sites lupembiens, et donc Modernes, qui contrastaient avec les sites moustériens du Levant.

 

A la différence de ceux d’Afrique de l’Est et de la vallée du Nil, acquis au Lupembien, le reste des Humains Modernes d’Afrique subsaharienne conservait le Sangoen ou une industrie de transition que nous avons nommée Sangoen-Lupembien121 :

- l’Afrique de l’Ouest semble avoir été atteinte assez tard par l’Homme Moderne. Malgré les difficultés inhérentes à l’archéologie africaine (vestiges peu nombreux, mal datés, et stratigraphiquement très perturbés), ces régions atlantiques pourraient avoir conservé pendant longtemps une industrie en retard de type MSA ancienne (MSA ANC) qui comprenait encore des marqueurs de type acheuléen en complément des marqueurs levalloisiens. Peut-être arrivés en Afrique de l’Ouest v. 160.000 AEC – c’est-à-dire au début de l’interpléniglaciaire du MIS 6 – les Hommes Modernes interagirent avec cette ancienne strate et furent à l’origine d’une nouvelle industrie mixte comprenant des éléments sangoens mais sur une base qui restait MSA ancienne. Nous proposons le terme anachronique de MSA ancien Sangoen (MSA ANC SAN) pour décrire de manière imagée cette industrie locale. Ce Sangoen particulier d’Afrique de l’Ouest conservera une allure archaïque peut-être jusqu’au MIS 5d inclus, en survivance d’un passé qui sera alors révolu partout ailleurs sur le continent africain [cf. carte Z & atlas n°3 carte A]122. Si les derniers Hommes archaïques de ‘’pure souche’’ disparurent d’Afrique de l’Ouest à l’issue de cette rencontre entre deux peuples, l’industrie hybride qui en résulta localement signifie cependant que leurs gènes ‘’pauci-cognitifs’’ survécurent encore pendant plusieurs dizaines de milliers d’années : c’est-à-dire pendant le temps nécessaire pour que la pression de sélection réduise leur proportion dans la population métissée née de la rencontre. Aujourd’hui, il reste encore quelques rares individus A00 en Afrique de l’Ouest et dans les îles du Cap Vert123. Nous postulons qu’il s’agit des descendants directs des premiers Hommes Moderne sangoens de la région, dont nous venons d’essayer de reconstituer la très ancienne arrivée. Plus tard dans le cours du MIS 6 – peut-être au début du tardiglaciaire du MIS 6 v. 140.000 AEC –, ces tout premiers Hommes Modernes A00 d’Afrique de l’Ouest furent probablement suivis par de nouveaux migrants venus d’Afrique de l’Est avec l’haplogroupe A0 ? Cette nouvelle colonisation en direction de l’Ouest permet d’expliquer la survie actuelle de A0 aux côtés de A00 en Afrique de l’Ouest et dans les îles du Cap Vert, où ces deux très anciens haplogroupes ont été ‘’comprimés’’ par des colonisations plus récentes [cf. atlas n°3].

- En Afrique du Sud existait une industrie sangoenne (MSA SAN) que nous pensons avoir été portée par des individus A00 ; lesquels  exprimaient nécessairement d’autres variants de cet haplogroupe que leurs frères d’Afrique de l’Ouest.

 

Enfin, au Maghreb, de l’autre côté d’un Sahara hyper-aride qui les protégeait pour l’instant d’une colonisation Moderne, les Sapiens archaïques *Irhoudiens prolongeait leur industrie MSA ancienne (MSA ANC) héritée de leur ancêtres Rhodesiensis ; industrie proche parente du Moustérien d’Eurasie. Le prochain interglaciaire actera leur disparition [cf. carte Z].

 

Pour résumer ce qui précède, la reconstitution que nous faisons du paysage ethno-culturel du MIS 6 africain est conforme au modèle d’expansion en ‘’feu de prairie’’ que nous avons proposé plus haut. Mais il serait également possible de se la représenter sous la forme d’une cible traditionnelle, dont le dessin serait plus parfait si la mutation ‘’normo-cognitive’’ était apparue en plein centre du continent plutôt que sur son bord oriental.

- Ainsi, vers 140.000 AEC, au cœur de la cible, l’Afrique de l’Est était le siège d’une culture déjà moderne appelée Lupembien (MSA LUP), portée par des Hommes Modernes entièrement redevenus Modernes, qui véhiculaient l’haplogroupe A1 et ses variants. Sur le plan anthropologique – qui ne nous dit rien d’essentiel sur les aptitudes cognitives et praxiques – les Humains d’Afrique de l’Est du MIS 6 sont appelés ‘’Sapiens Idaltu’’124. Les sites qui ont livré leurs restes sont : Herto Bouri (Triangle des Afars, Ethiopie, v. 160.000 AEC), ainsi qu’Omo-1 et Omo-2 (Ethiopie du Sud, v. 195.000 AEC).

- En première périphérie de ce cœur, une industrie de transition *Sangoen-Lupembienne (MSA SAN LUP) était peut-être portée par des populations A0 ?

- Enfin, en seconde périphérie du cœur, les tribus d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique du Sud, potentiellement porteuses de divers variants de l’haplogroupe A00, maniaient une industrie sangoenne (MSA SAN) dont la moindre modernité était peut-être la conséquence de métissages avec des Hommes archaïques survenus plus récemment, parce que survenus dans des régions plus éloignées du centre de la cible ; mais étaient aussi la conséquence de métissages survenus avec des Hommes archaïques génétiquement plus éloignés de la souche initiale des Hommes Modernes que ne l’avait été les Hommes archaïques d’Afrique de l’Est.

 

Eurasie

Au Levant, l’Hummalien – industrie laminaire, moderne pour l’époque – disparut au début du MIS 6 et fut remplacé par du Moustérien (MOU) réintroduit par des réfugiés climatiques Néandertaliens [cf. explications dans les commentaires de la carte X]. La plupart des chercheurs attribuent à Homo (sapiens) neanderthalensis les reste humains levantins du MIS 6. Toutefois, ces restes présentent des caractéristiques néandertaliennes moins marquées que les vestiges européens ; observation qui est interprétée de diverses manières. Nous proposons quant à nous que ces Néandertaliens proche-orientaux constituaient une population physiquement métissée et dans laquelle la réintroduction de gènes ‘’pauci-cognitifs’’ avait fait repasser l’ensemble de la population locale au-dessous du seuil de la pensée moderne. Redevenus cognitivement des ‘’Sapiens levalloisiens de base’’ – ce qu’étaient fondamentalement les Néandertaliens, les caractéristiques propres à l’Hummalien disparurent. Toutefois, ces ‘’pseudo-Néandertaliens’’ levantins pourraient avoir continué à porter d’haplogroupe ADN-Y moderne A00 ; qui est celui que nous avons postulé pour les Hummaliens.

 

En Europe, les conditions glaciaires rigoureuses imposèrent une nouvelle fois aux Humains de se réfugier au Sud du continent ; c’est probablement de cette époque – et du fait de ces mouvements – que date l’apparition du Moustérien (MOU) en Espagne et en Italie du Sud ; et plus globalement, l’unification ethno-technologique moustérienne et néandertalienne de tout le continent européen.

 

Aux Indes, le Soanien (SOA) apparut vers 150.000 AEC au Nord du sous-continent. Comme nous venons de le voir au sujet de l’Afrique de l’Ouest, il s’agissait d’une industrie hybride – pouvant être décrite sous la forme d’un ‘’mode (2)-3’’ – qui dut résulter de l’introduction du Moustérien / ‘‘mode 3’‘ dans un domaine qui était jusque-là demeuré Acheuléen / ‘’mode 2’’. Selon notre hypothèse structurante, nous expliquons le caractère hybride du Soanien en tant que conséquence d’une hybridation génétique à effet cognitif. Sur le plan anthropologique, ce métissage sera le soubassement du morphotype humain ‘’Veddhoïde’’, dont les caractéristiques anthropologiques achèveront de se constituer sous la forme que nous lui connaissons, après l’arrivée de l’Homme Moderne dans la région [cf. atlas n°3].

En revanche, l’Acheuléen (ACH) / ‘‘mode 2’‘ persistait probablement sous une forme inchangée au Sud et à l’Est du sous-continent indien.

 

En Asie orientale, les *Acheuléens (ACH) / Heidelbergensis / Dénisoviens avaient désormais colonisé toute la Chine du Nord et du Sud. Le débat anthropologique suscité par l’Homme de Dali [cf. carte X], se répète dans les mêmes termes à cette époque pour l’Homme de Maba, qui est alternativement qualifié d’Homo Heidelbergensis ou bien d’‘’Homo sapiens archaïque conservant des traits Erectus’’ ! Ce qui revient peut-être encore une fois à désigner une même réalité anthropologique en utilisant des mots différents125 ! La péninsule glaciaire du Sunda étant constituée d’un long couloir de savanes encadrées de part et d’autre par des forêts tropicales, il est probable que les Dénisoviens se répandirent facilement dans toute la région au MIS 6 ; mais en épargnant encore les zones montagneuses les plus méridionales, et en particulier Java où des Homo erectus vécurent plus longtemps que partout ailleurs en Eurasie [cf. ci-dessous]. Il faut voir dans ce mouvement l’origine du groupe Humain que nous appellerons ‘’Dénisoviens méridionaux’’ dans l’atlas n°3. Symétriquement, lorsque les Dénisoviens restés en Chine au MIS 6  repeupleront les steppes asiatiques jusqu’à l’Altaï à la faveur du prochain interglaciaire [cf. carte Z], il faudra voir dans cet autre mouvement l’origine de ceux que nous appellerons ‘’Dénisoviens septentrionaux’’. Cette distinction entre une branche septentrionale et une branche méridionale permet de justifier le paradoxe de nos connaissances actuelles sur le ‘’peuple génétique’’ des Dénisoviens ; paradoxe qui peut s’énoncer tout simplement ainsi : ‘’tandis que l’holotype génétique Dénisovien a été identifié dans l’Altaï, c’est à près de 7500 km de là, en Nouvelle-Guinée-Papouasie, que l’on trouve le plus grand pourcentage de gènes dénisoviens dans le Monde actuel’’. Or, ce paradoxe n’existe plus si l’on admet : 1) que les Dénisoviens couvrirent autrefois une aire géographique très étendue [cf. carte Z] ; 2) que les Dénisoviens septentrionaux ont laissé des restes analysables par archéogénétique, parce qu’il existe de bonnes conditions de conservation des ossements dans les grottes de l’Altaï ; 3) que les Dénisoviens méridionaux n’ont pas laissé de restes analysable par archéogénétique126 mais qu’ils étaient plus nombreux que leurs frères du Nord127 et ont par conséquent laissé de nombreux gènes en héritage aux populations Modernes du Sud-Est asiatique qui, très tardivement, coloniseront la Nouvelle-Guinée-Papouasie et l’Océanie [cf. atlas n°3 & 4]. Enfin, il est encore important d’ajouter que ces deux branches des Dénisoviens ne se distinguent pas seulement par un grand écart  géographique. Les ‘’Dénisoviens septentrionaux’’ du MIS 5e [cf. carte Z] rencontreront des Sapiens Néandertaloïdes qui seront physiquement plus modernes qu’eux, et qui se superposeront à eux en Extrême-Orient après avoir peuplé tout le système des steppes asiatiques à partir de l’Iran où ils stationnaient encore au MIS 6 ; c’est probablement de leur métissage que naitra la base du futur morphotype ‘’Mongoloïde’’ dont les caractéristiques anthropologiques achèveront de se constituer sous la forme que nous lui connaissons, après l’arrivée de l’Homme Moderne dans la région [cf. atlas n°3] ; et c’est de leur métissage que naitra une industrie comprenant des éléments levalloisiens qui seront plus ou moins marqués selon un gradient Nord (Levalloisien bien identifié) / Sud (peu ou pas d’éléments levalloisiens). Tandis que de leur côté, les ‘’Dénisoviens méridionaux’’ partirent à la rencontre des Erectus ‘’récent’’ de Solo, c’est-à-dire d’une population physiquement plus archaïque qu’eux et technologiquement en retard d’un cran par rapport à eux. C’est de leur métissage que naitra le prototype du futur morphotype ‘’Australoïde’’128 dont les caractéristiques anthropologiques achèveront de se constituer sous la forme que nous lui connaissons, après l’arrivée de l’Homme Moderne dans la région [cf. atlas n°3]. Et c’est leur métissage – laissant une lourde composante de gènes Erectus – qui expliquera – par régression cognitive – la très longue persistance d’une industrie oldowayenne ‘’supérieure’’ (OLD+) en Asie du Sud-Est, y compris après l’arrivée des premiers Hommes Modernes dans la région [cf. atlas n°3].

Le rôle déterminant des races très anciennes dans la genèse des races humaines actuelles sera étudié en détail dans l’atlas n°3.

 

Dans la partie du Sunda accessible à l’exploration archéologique (i.e. sur les grandes îles de la Sonde d’aujourd’hui), le site de Sambungmacan (Java, v. 140.000 AEC) a livré des restes humains attribués à Homo erectus soloensis ; lequel semble avoir disparu peu après. Nous avons vus que ces gens étaient certainement un rameau méridional des ‘‘Erectus récents’‘ classiques.

Tandis que les Hommes de Flores étaient des ‘’Erectus anciens’’ nanifiés par l’insularité.

 

 Notes :

(120) Cette convention est injuste si nous considérons le Lupembien comme la première industrie pleinement moderne et annonciatrice du Paléolithique supérieur.Retour

(121) Ce que nous proposons n’est qu’une reconstitution des évènements qui se base sur le caractère graduel reconnu de l’évolution des industries africaines. Précisément, une telle évolution dépourvue de vraies ruptures rend difficile l’attribution des sites à l’une ou l’autre phase. En outre, les sites africains ont le plus souvent une stratigraphie très perturbée.Retour

(122) Précisons toutefois que la faiblesse de la documentation archéologique ne permet aucune certitude en Afrique de l’Ouest.Retour

(123) Les îles constituent des refuges pour les anciennes populations confrontées à des nouvelles. Les îles du Cap vert ne furent certainement pas peuplées au MIS 6, mais des individus A00 s’y réfugièrent à un moment quelconque entre cette époque et la nôtre [cf. atlas n°3].Retour

(124) Idaltu veut dire ‘’ainé / premier né’’ en amharique, langue d’Ethiopie dont proviennent les restes.Retour

(125) Cela puisque la strate Heidelbergensis est anthropologiquement intermédiaire entre les strates Erectus et Sapiens.Retour

(126) En raison des mauvaises conditions de fossilisation en régions tropicales, et parce que de nombreux sites du Sunda sont aujourd’hui engloutis.Retour

(127) Parce que l’Homme est une espèce tropicale et que la vie lui est plus facile dans le biotope pour lequel il est fait ; particulièrement en l’absence de vêtements ajustés. Notons que ce type de vêtements (restes d’aiguilles à coudre) ne se rencontrera pas avant l’Homme moderne dans le système des steppes asiatiques [cf. atlas n°3].Retour

(128) Le morphotype Australoïde hérité des Dénisoviens méridionaux sera longtemps hégémonique dans toute l’Asie du Sud-Est. Ce n’est que très récemment que des Mongoloïdes venus de Chine du Nord se sont superposés à ces populations méridionales indigènes, ne laissant plus subsister le ‘’pur’’ morphotype Australoïde que dans les refuges océaniens [cf. atlas n°4].Retour

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© 2019 Thierry d'Amato

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